samedi 1er octobre
Rouen, Jardin des Plantes

(horaires exacts communiqués à l’accueil à l’Orangerie, stand Détournements).

Déambulations au jardin

Olivier Hue et Nicolas Lelièvre vous distilleront des haïkus sonores, à piocher dans un chapeau

 

Nicolas Lelièvre

Percussioniste, batteur, zarbiste, bricophoniste iconoclaste diplomé du CNR de Cergy-Pontoise et ayant étudié entre autre avec le grand maitre des percussions iraniennes Madjid Kaladj. Difficile de résumer les activités de ce musicien curieux de rencontres et d’inouï.
On a pu l’entendre en duo avec Toshimaru Nakamura au Lieu Unique, avec Tomoko Sauvage au Festival des Musiques Innovatrices de Saint-Étienne ou avec Ghédalia Tazartès à la Fondation Cartier.
Il est membre fondateur de Quattrophage (décrit comme « a genuine surprise » dans le WIRE de septembre 2010), groupe de fond dans le paysage des musiques expérimentales françaises entre électroacoustique et musique contemporaine.

En tant qu’improvisateur il se produit avec les artistes les plus exigeants : Joëlle Léandre, Carlos Zingaro, Jean Luc Cappozzo, Audrey Chen, Jérôme Bourdellon, Ladonna Smith, etc.
Il est également directeur musical de la Compagnie de Théâtre Brut Le Cercle de la Litote au sein duquel il a crée entre autre Trompe L’Oreille en collaboration avec le plasticien Thierry Dalat (spectacle mêlant lutherie imaginaire, sculptures sonores et performance).
Ajoutons qu’il est artiste associé au collectif historique lyonnais ARFI (participant notamment au power trio Spoo et au projet Le Bonheur avec le saxophoniste anglais Ted Milton) et qu’il travaille depuis longtemps avec Norscq ayant co-composé avec lui la musique de 5 Streams, commande de L’Asia Society de New York.

Comme compositeur, Nicolas travaille beaucoup avec le théâtre et la danse usant de tout un arsenal percussif allant du gong balinais au ressort d’amortisseur en passant par les cailloux autant que d’une batterie ou d’un orgue.
Féru d’avant garde, il déteste pour autant les chapelles, les œillères et il lui arrive donc de travailler aussi dans les domaines de la chanson, de la musique de film, de la musique traditionnelle, du jazz, etc.

« Le musicien sous les mains duquel n’importe quel objet devient instrument de musique. »
LIBÉRATION, juillet 2005

Un musicien curieux et un curieux musicien batteur, percussionniste, bricophoniste, poète des sons…
« Le Musicien sous les mains duquel n’importe quel objet devient instrument de musique » Libération.

« Quant à Nicolas Lelièvre il est tout simplement l’un des batteurs percussionnistes les plus intéressants du moment, dans la lignée d’un Edward Perraud ou plutôt d’un Roger Turner, maniaque de la précision mais pouvant asséner de véritables coups de massue, mouvant comme un danseur et susceptible d’aligner une idée à la seconde. »
IMPROJAZZ, juillet 2011